35 personnes étaient présentes.
Constat : l’état a besoin de ressources mais il brade les biens publics (autoroutes, EDF) pour satisfaire des actionnaires.
Il faut revenir sur la notion d’Intérêt général et de bien public ; la droite veut, dans son projet faire disparaître la notion de solidarité ; ses lois de décentralisation vont dans le même sens.
Pour le PCF : il faut défendre les acquis et inventer de nouvelles réponses, car il y a des besoins nouveaux et il y a une attaque terrible, dévastatrice des services publics.
Il y a besoin de services publics à une échelle européenne et mondiale : besoin de coopération internationale, d’une harmonisation par le haut, il faut des nouveaux critères de gestion au sein des services publics et il faut réfléchir avec la mise en place d’un pôle financier au financement pour orienter le crédit vers l’emploi, l’environnement. Il y a accord des participants pour défendre les services publics qui ont subi des reculs (y compris dans les analyses des médias, et dans la tête des gens) et les étendre à ce qui fait notre bien commun ;
Il est noté que des erreurs ont été faites par les précédents gouvernements de gauche à propos des services publics (privatisations). Mais un participant demande : le gouvernement a-t-il les moyens d’imposer des règlements économiques ?
Il y a eu plusieurs réponses :
- il faut revoir en profondeur le système fiscal dans le sens de la justice sociale
- plutôt que nationalisation, socialisation des moyens de production, aller vers un nouveau système de gestion
- l’intervention des salariés dans la gestion de l’entreprise
- la loi doit inscrire l’intervention dans les institutions, des citoyens et des salariés dans l’entreprise.
Après débat sur la nécessité de favoriser les luttes, les résistances, la décision est prise de relancer le collectif services publics en haute Côte d’Or et de faire circuler une pétition sur La Poste à Montbard.
Discussion sur la gauche et plus généralement sur la politique. L’alternance droite/gauche augmente la méfiance des gens, d’où nécessité d’avoir une gauche radicale.
Il faut créer une image du socialisme, plus humaine (exp. des pays de l’Est).
Il faut une démarche unitaire et que le peuple porte des revendications et pas seulement un parti.
Travail de longue haleine, difficile font remarquer deux participants ; d’autres expliquent qu’il faut garder l’espoir et favoriser toutes les résistances et promouvoir l’unité sur des bases communes.
La proposition est partagée de se revoir sur d’autres thèmes notamment les institutions et 6e République.