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Action Publique

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Comment donner à l’État et aux collectivités publiques les moyens de politiques publiques ambitieuses ?

a. Quels financements d’une augmentation des dépenses publiques utiles (école, universités, recherche, culture, sport, jeunesse, enfance, handicapés, lutte contre la pauvreté...) ? Il s’agit d’une part d’évaluer les besoins et de fixer des objectifs de développements des politiques publiques dans les grands domaines d’intervention de l’État et des collectivités territoriales. Et d’ouvrir les pistes de travail sur les modalités de leurs financements : budgets, politiques fiscales et monétaires (en lien avec les politiques de l’Union européenne), etc.

b. Quel type de développement ? Quels outils pour permettre à l’État d’agir sur l’économie ? Cette question est évidemment liée à la précédente dans la mesure où l’évolution des recettes budgétaires dépendent pour une part importante de celle de l’activité économique. Elle pose la question de la croissance, aujourd’hui étouffée par les politiques libérales, mais inséparablement de sa conception et de son contenu. Par ailleurs, il faudra travailler la questions des outils d’intervention de l’État, ce qui doit conduire à réfléchir également de ce point de vue aux politiques budgétaires, fiscales et monétaires ; mais aussi aux questions des pôles publics (financiers, industriels, etc.), de la propriété publique (dont l’exigence de retour sur les privatisations), des politiques de crédit sélectif destiné à orienter l’utilisation de l’argent dans le sens de l’emploi, de la formation et de la satisfaction des besoins sociaux, etc.

Messages de ce forum :
par Mortimer le 16/09/06
bonsoir je suis tout à fait d’accord avec vous pour tout ce qui est de vouloir récupérer tout ce que nous avons perdu mais comment faire tout en restant sous les traités et directives européennes ? récuperer les 37.5 anuités de cotis pour la retraite : contraire au traité de barcelone renationalisation des services publics comme EDF,ADP,SNCF ect.. : contraire à la loi des concurence,monopole interdit,concurence faussée par un financement autre que par l’entreprise interdit retour du travail de nuit des femme dans ;le traité de maastrich travail des enfants de 13 ans autorisé dans les traités européens déficit ne devant pas dépasser 3%,pour cela il faut réduire le budget de l"état : par le biais de la régionalisation-décentralisation de tout ce qui concerne la santé’hopitaux,personnel,sécu),centres pour handicapés, l’éducation : démentellement du ministère,réduction d"effectifs et amoindrissement des matières et des heures de cours(socle commun de connaissances) les services publiques devront etre mis à la concurence privée et seront à la charge des régions(autant dire qu"ils finiront par etre privatisés parce que plus économiques que le public,mais seront rendus en qualité en fonction du revenu de chaque région. droits du travail comme le CNE ;contrats sénior,droit limité de greve dictés par des directives européennes à nos gouvernements si on continue à rester sous ce train de destrruction dicté par l"union européenne,que va t"il nous rester demain ? soit nous laissont l’UE continuer à nous déplumer jusqu"au bout,ou soit nous résistons en nous retirant de celle-ci et nous nous groupons avec les autres nations européennes qui subissent le même sort(qui nous suivront comme le "NON ") pour redéfinir un autre système économique avec une autre politique"de gauche"mais une vraie
le 03/12/05

Rénover l’action publique.

La différence majeure entre les politiques de droite et de gauche est la question du rôle de l’Etat dans l’économie. Jusqu’en 1986, l’Etat possédait de formidables atouts pour maîtriser l’économie, notement avec une large panoplie d’entreprises publiques. Malheuresement depuis 20 ans la tendance est à l’inverse. Même le gouvernement de "gauche" de 1997 à 2002 à contribuer à affaiblir l’Etat quand son rôle était de le renforcer face à une mondialisation de plus en plus féroce.

Seule la puissance publique peut permettre à certains besoins vitaux d’échapper à la logique marchande et de ce fait donner aux citoyens des services publics pour leur assurer une vie décente.

Il faut revenir aux nationalisations, notement dans les secteurs en voie de privatisation : énergie, télecommunications, transports. Dans le secteur de l’énergie, particulièrement sensible en ce moment, les carburants fossiles (gaz naturel et pétrole) doivent appartenir à l’Etat. Les grands secteurs industiels en difficulté et parfois anciennement publics (Alstom) doivent être en majorité sous contrôle public.

Si le progré social sucite une grande part à l’Etat, les citoyens, fournisseurs financiers des actions publiques doivent êtres associés aux décisions. D’ailleur, le fiancement des dépenses publiques quelles quelles soient nécessitent une réaugmentation des impôts, sur le revenu et sur la fortune, en insistant surtout sur celui-ci, car l’impôt reste la source de recettes la plus importante pour les caisses de l’Etat avec les charges.

par Guezenec Jean-Yves le 23/11/05

Pour un pôle public de l’énergie.

Un programme de transformation sociale n’est pas possible sans programme Energie

Il faut un pôle public énergie dont les contours exact sont à définir (réappropriation publique de Total) qui donnera à l’Etat les moyens d’agir,de rechercher l’indépendance nationale et ouvrira largement ses portes à une gestion démocratique.

Un pôle public qui sera un outil pour se dégager du marché autant que faire se peut, qui cultivera les synergies entre les différentes sources énergétiques au lieu de les placer en concurrence (exemple concurrence absurde entre EDF et GDF)

Un pôle public qui sera un outil pour la définition et la coordination d’une politique énergétique européenne.

Un pôle public qui sera porteur d’une volonté nationale d’aide aux pays les plus pauvres (Afrique subsaharienne- accès à l’électricité notamment, élément pour fixer les populations sur leur lieu d’origine).

Quand on songe à un éventuel programme de la gauche en matière énergétique le nucléaire est une question très sensible puisque si les communistes sont plutôt pronucléaires ainsi que le MDC, les Verts, la LCR (qui par ailleurs n’est pas partant pour participer à un éventuel gouvernement de gauche) sont adeptes de l’arrêt du nucléaire et le P S est hésitant.

Personnellement c’est un question qui me préoccupe et je n’hésite pas à dire que s’engager sur l’arrêt de l’énergie nucléaire serait une faute énorme. Cela compromettrait de manière décisive les avancées économiques, sociales et environnementales que l’on peut attendre d’un programme de gauche. J. Y. Guezenec

le 18/11/05

* Début de la reconquête sociale

Suppression du PARE et du RMA. Indemnisation de toutes les formes de chômage. Renationalisation des entreprises et services publics privatisés depuis la signature du traité de Maastricht. Fin de la logique comptable pour les services publics. Fin de la « libéralisation » de la Caisse d’épargne. Réunification des Postes et Télécommunication - abrogation de la loi Quilès, d’EDF et GDF, retour à l’unicité du système ferroviaire supprimée par Juppé (suppression confirmée par Gayssot), retour de RFF à la SNCF. Cession pour un franc symbolique des activités privées utilisant les infrastructures des services publics. Rétablissement du monopole public dans le transport aérien. Dénonciation des accords sur l’organisation du ciel européen frappés du sceau de la déréglementation et de l’insécurité. Baisse des impôts indirects, hausse suffisante des impôts directs ( sur le revenu, les sociétés, la fortune, les propriétés immobilières, les placements financiers...) et imposition de tous les placements financiers et immobiliers, avec barème progressif pour financer la remise en état du service public. Exonération de l’impôt des revenus inférieurs au SMIC. Retour du taux du livret A à son niveau d’avant la baisse de 99 (Strauss-Kahn-Gayssot). Relance de la construction de logements sociaux. Dénonciation des accords européens de Barcelone sur l’augmentation de l’âge de la retraite, et abolition des lois Balladur et Fillon : retraite pleine à 60 ans - 55 pour les travaux pénibles et les travailleurs handicapés du milieu ordinaire comme du secteur protégé - après 37 annuités ½ de cotisation. Droit pour les ouvriers du bâtiment, de l’agriculture, de l’industrie, à partir après 37 ans ½ de cotisation quel que soit leur âge. Revalorisation des pensions de reversion des veuves pour parvenir progressivement à 75% de la pension du conjoint décédé. Abolition des dispositions restrictives sur l’APA. Taux de remplacement égal à 80% du meilleur salaire. Evolution de la retraite calquée sur celle des salaires et non des prix. Garantie des régimes spéciaux et particuliers de retraite. Suppression de la CSG et de la RDS. Retour à l’interdiction du travail de nuit des femmes et de l’autorisation du travail des enfants de moins de 13 ans. Titularisation immédiate des emplois précaires dans les services publics dans le cadre du statut de la fonction publique. Interdiction de l’emploi précaire dans la fonction publique. Abolition de la loi Aubry. Limitation du temps de travail à 35 heures hebdomadaires dans un premier temps (32 pour les postes de nuit) sans perte de salaire. Réduction réelle du temps et de la quantité de travail. Respect et amélioration de la réglementation sur les durées journalières et hebdomadaire du travail. Création des emplois nécessaires pour améliorer les conditions de travail. Interdiction et abolition des mesures d’annualisation et de flexibilité du temps de travail.

extrait du programme du PRCF  : www.initiative-communiste.fr

par Pierre LOISEAU le 14/11/05

Il importe de construire un projet collectif basé sur, inspiré par la Paix et/ou la Non-violence. L’idéologie guerrière qui sous-tend l’origine de la création de la Nation et/puis de l’Etat PUIS le mise sous domination du monde connu par les "démocraties" occidentales et le maintien de cette férule depuis 200 ans entrainent des besoins de financement d’une armée qui grêvent le budget national.

Rappelons quand même (car l’info est plus que méconnue) que le budget de l’Armée / de la Défense pour 2006 s’élève à... 15 Milliards d’euros !!!!!!!!! Et on nous rabache que la priorité : c’est l’emploi ! Laissez nous rire ou... pleurer !

Donc, il est absolument nécessaire d’en finir avec cette idéologie de guerre, d’agression des autres peuples et de leurs ressources (Cf. le continent africain...) et de domination impérialiste occidentale afin de libérer des ressources pour les personnes vivant sur LES territoires français (en France !). Ce n’est certes pas une mince affaire, il faut parvenir à ébranler notre vision dominatrice et impérialiste du monde, changer notre vision du monde et nos rapports à nous-mêmes et aux autres... Et si on coopérait ! CHICHE... ??

Pierre LOISEAU

le 27/11/05
trouver les moyens financiers de l’action est l’essentiel.Car quant on lit les messages,de tout bord(gauche bien sur)on voit bien que sur les objectifs nous sommes tous à peu prés d’accord. La ou ça se corse,c’est quant on parle financement :quel impot,quel systéme financier.Et l’on voit bien que la question libéralisme ou non est primordiale.Car,comment faire avec les outils traditionnels,généralement maitrisés par le patronat financier.(banques,finances internationales,bourses) On voit bien que des moyens ordinaires ne suffiront pas et qu’il faut frapper au coeur du systéme financier et remettre en cause ce systéme même. Alors quelles sont-elles ?1% sur la spéculation ?Impot sur le capital ?Ce qui est important c’est que ce soit durable.

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Le : 09.11.2005
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