COMPTE RENDU ETATS GENERAUX LOGEMENT
AGGLOMERATION ROCHELAISE
20 OCTOBRE 2005
Liste des Présents : 60 personnes
Parti Communiste Français
Mouvement pour le Rassemblement et l’Amitié entre les
Peuples
Actifs disponibles pour l’emploi
Ligue Communiste Révolutionnaire
Collectif Citoyens Solidaires des Gens du Voyage
Parti Radical de Gauche
Domaine St Joseph Tasdon
Parti Socialiste
Centre Communal d’Action Sociale
Maison des Chômeurs
Office Public Habitation Loyer Modéré
Locataires HLM
Elus locaux et régionaux
CNL : Confédération nationale du Logement
CGT : Cheminots
CGT OPHLM
ATTAC
FSU
CLLAJ
Quelques chiffres :
Plus de 3 millions de personnes sont sans toit ou mal logées - plus de 5 milllions de personnes sont en fragilité de logement.
Déficit national : 600.000 logements
Déficit local : 4.000 logements
Besoin national construction : 120.000 logements par an
Construction réelle nationale : 50.000 logements par an
Besoin local construction : 500 logements par an
Construction réelle locale : 450 logements par an.
15 candidatures pour l’attribution d’un logement.
En 1990, le loyer représentait 30 % du budget d’un ménage.
En 2005, le loyer représente 50 % du budget d’un ménage.
L’Allocation Pour Logement n’est plus versée en-dessous de 24 euros soit 288 euros par an volé aux locataires.
Aujourd’hui :
Nous manquons cruellement de logements et malgré cela les démolitions continuent, appuyées par l’état.
Suite à la tempête de 1999, tous les dégâts ne sont pas encore réparés. Qu’en serait-il si une autre tempête s’annonçait ?
Les réhabilitations demandent des fonds engendrant des augmentations de loyers de 30 % sur trois ans alors qu’un entretien, obligation du propriétaire, éviterait bon nombre de gros travaux de réhabilitation.
Les loyers payés avant les démolitions doublent après reconstruction limitant ainsi l’accès aux logements des personnes expulsées pour cause de démolition.
Création de ghettos expulsant les plus défavorisées à l’extérieur des villes et de leurs périphéries entraînant des difficultés supplémentaires comme l’accès aux écoles, aux services publics, etc...
Depuis la nomination du nouveau préfet, les expulsions (40 environ) sont beaucoup trop nombreuses. Il devient urgent et impératif de prendre des dispositions afin que cela cesse.
Etudiants - Personnes âgées :
L’accès à la location pour les jeunes, qui ne bénéficient pas de minimas sociaux devient quasi impossible tant les demandes de garantie son disproportionnées.
Les personnes âgées ne sont pas épargnées non plus. Il manque cruellement de foyers-logement où là encore les loyers sont pour la plupart inabordables.
Certains locataires HLM à jour des loyers, demandent à changer pour un logement plus petit donc moins cher car leurs revenus ont baissé. Le parc est tel que ces locataires devant patienter plusieurs années se retrouvent dans des situations d’impayés donc les offices ne font plus rien pour accéder à leur demande ce qu aggrave mois après mois leur dette.
La question de réserver les rez de chaussée pour les personnes âgées avait été posée. Qu’en est-il ?
Gens du voyage :
La discrimination est de plus en plus flagrante ;
Aucune aire de stationnement n’est prévue pour qu’ils y restent au moins pendant une année scolaire malgré la présence assidue des enfants à l’école.
Les mairies de plus de 5.000 habitants ont obligation d’aménager des aires d’accueil réservées aux gens du voyage.
Bon nombre de communes ne respectent pas cette loi et ce, en toute impunité. Certains vivent actuellement sur des terrains sans eau, ni électricité.
Rôle de l’Etat :
Le désengagement de l’état conduit à la diminution du parc.
Le 1% patronal est détourné pour l’essentiel, ne restituant au logement qu’une petite moitié.
Une loi de privatisation des OPHLM va passer au Parlement et serait applicable dès début 2006. Les « Territoriaux » seraient alors remplacés par des CDD donc jetables !
Tout comme pour les aires d’accueil des gens du voyage, certaines communes ne respectant pas la loi de solidarité et de renouvellement urbain loi Gayssot qui leur impose 20 % de logements sociaux.
La Loi de Robien, quant à elle, prône la marchandisation du logement y compris dans le secteur social. Pourquoi vendre à l’Etat des terrains qui appartiennent déjà à l’Etat ???
Le logement social rapporte plus à L’Etat qu’il ne lui coûte. C’est inadmissible.
En reportant la question du logement sur les collectivités, l’Etat se désengage de plus en plus, augmentant ainsi les disparités entre les citoyens. Les régions sont impuissantes car le domaine du logement dépend exclusivement des communes.
Charge aux régions qui le peuvent et surtout qui le veulent, de soutenir financièrement les communes qui achèteront des terrains, qui construiront des logements. Pour le Poitou-Charentes, ce soutien se fera sous forme de bonification d’intérêts.
La question essentielle est juste, une question de moyens que l’on veut bien consacrer au domaine du logement pour tous.
Actions :
Création d’un Office Public du Logement : Loi déposée à l’Assemblée Nationale par le PCF
Création d’un Comité local du Logement qui aurait pour objectif de :
- S’opposer à toute expulsion pour dette de loyer
- Libérer à la location les logements vides situés au dessus des magasins dont certains accès ont été purement et simplement condamnés
- Lister les terrains disponibles comme
Caserne Mangin où seulement 30 logements publics et 20 privés sont prévus. C’est trop peu !
Parking Notre Dame où la construction de logements paraît plus urgente que celle d’un parking même s’il est à plusieurs niveaux !
Terrains prévus pour les JO où pourraient être construits des logements sociaux ! etc...
- Exiger la construction de deux logement pour un détruit et ce sans augmentation de loyer.
Par le nombre, faisons reculer la volonté du Gouvernement.