Parti Communiste Français

Europe : un traité pour une grande ambition sociale, démocratique et de paix

Le PCF verse de premières propositions au débat.

L’emploi, la justice sociale, le développement humain, la paix ont besoin de l’Europe. Mais celle-ci n’agit pas pour ces objectifs : elle les sacrifie. L’Europe actuelle est une Europe libérale : les institutions que lui ont donné les traités successifs, notamment celui de Maastricht en 1992, et les décisions que prennent ses instances dirigeantes sont conçues pour favoriser une véritable dictature des marchés financiers. Elle peut, à l’inverse, contribuer puissament à promouvoir d’autres logiques pour un autre monde.


-  Transformation du statut et des missions de la BCE. Aujourd’hui « indépendante », elle est « l’arme fatale » des marchés financiers. Elle doit être placée sous le contrôle des institutions élues et mise au service de politiques économiques favorisant le progrès social ;

-  Abrogation des directives européennes de casse des services publics et des droits sociaux ;

-  Les services publics ne doivent pas être des « exceptions » à la règle de la concurrence généralisée, mais les piliers de la construction européenne ;

-  Institution d’une véritable Charte des droits fondamentaux fondant la citoyenneté de l’Union et refonte des institutions européennes, notamment par l’élargissement des pouvoirs du Parlement européen, le renforcement du rôle des parlements nationaux, l’instauration d’une véritable démocratie participative et paritaire ;

-  L’Union européenne doit s’extirper de la tutelle des États-Unis, s’affranchir des politiques de l’OTAN, prendre des initiatives pour la solution pacifique des conflits et s’impliquer dans une politique active de co-développement.