ATTAC France

12 fiches pour comprendre et connaitre les services publics

Services publics

Collectif pour le service public
12 fiches pour comprendre et connaitre les services publics


-  Fiche 01 - L’Europe nous oblige à privatiser On entend parfois des commentateurs mal informés ou mal intentionnés affirmer que les décisions européennes du Sommet de Barcelone (mars 2002) obligent à privatiser EDF.

-  Fiche 02 - L’ouverture du capital des entreprises publiques est-elle nécessaire pour développer des partenariats ou des alliances ? On nous dit que l’ouverture du capital des entreprises publiques serait nécessaire pour nouer des partenariats ou des alliances indispensables pour faire face à la mondialisation. L’histoire récente des entreprises publiques françaises et européennes montre que ce n’est qu’un argument de circonstance qui dissimule le véritable objectif de l’ouverture du capital.

-  Fiche 03 - Ouvrir le capital, est-ce différent d’une privatisation ? « Ne vous inquiétez pas, nous ne voulons pas privatiser, nous ouvrons seulement le capital ». Voilà l’argument qui est régulièrement avancé pour rassurer et désamorcer la mobilisation.

-  Fiche 04 - « Une entreprise privée peut faire du service public »

« Vous êtes des dogmatiques, des idéologues. La questions de la propriété, publique ou privée, est maintenant secondaire. On connaît des entreprises privées qui assurent correctement des missions de service public. Les boulangers assurent bien la production du pain. On peut donc privatiser, mais il faut que l’Etat reste vigilant, avec les moyens de garantir la bonne exécution du service public ».

-  Fiche 05 - « La privatisation conduit les salariés à mieux travailler. »

Les partisans de la privatisation avancent souvent l’idée qu’en privatisant on supprime des dispositions favorables aux salariés qui leur permet un « moindre effort au travail » et des pesanteurs qui découragent l’investissement et le travail individuel.

-  Fiche 06 - Les salariés des entreprises publiques sont-ils des privilégiés ?

Remarquons tout d’abord que la situation actuelle est en pleine évolution. A côté de personnel à statut (fonctionnaires ou assimilés), les entreprises publiques embauchent du personnel de droit privé, souvent en situation de précarité.

-  Fiche 07 - L’ouverture à la concurrence ne fait-elle pas baisser les prix et améliorer le service ?

Non, la baisse des prix est loin d’être systématique et importante. Si les prix baissent, c’est au profit des grands clients et au détriment des autres usagers (particuliers, artisans, PME-PMI).

-  Fiche 08 - Pourquoi défendre le service public ?

Malgré ses faiblesses, le service public représente dans notre pays une belle réussite. Mais il se trouve aujourd’hui confronté aux politiques de libéralisation et de privatisation.

-  Fiche 09 - Quel mode de financement pour les entreprises publiques ?

Il existe en théorie trois moyens de financement pour une entreprise : utiliser une partie des ressources générées par son activité ; s’endetter, soit auprès des institutions financières, soit, pour les grandes entreprises, en émettant des obligations ; procéder à une augmentation de capital, soit en faisant appel directement à ses actionnaires, soit en mettant de nouvelles actions en vente sur les marchés boursiers.

-  Fiche 10 - La privatisation d’EDF coûtera à la collectivité

Si aujourd’hui cela peut faire miroiter des perspectives de profits importants à dégager des activités de production, transport et de distribution de l’électricité, EDF aura à faire face dans les prochaines années à des charges qui viendront réduire les profits attendus.

-  Fiche 11 - Faut-il ouvrir le capital d’EDF et Gaz de France pour financer leur développement ?

Quel que soit le point de vue que l’on porte sur le développement des deux entreprises publiques, notamment sur leur stratégie de prises de participation à l’étranger, il faut constater qu’elles ont eu les moyens financiers de cette stratégie.

-  Fiche 12 - « Alors, selon vous, il n’y a rien à changer dans les Services Publics ? »

Des propositions concrètes existent : elles s’appuient, en particulier, sur des dispositifs de représentation et d’intervention des citoyens, et sur des processus d’évaluation comparée et pluraliste des performances des services publics.