Après une intervention de Didier Le Restle posant les menaces de suppression des trains "Corail" dans leur dimension nationale et européenne, restructuration des transports ferroviaires pour aller vers leur libéralisation, et plus généralement, démantèlement des services et entreprises publics (Gérard Lahéllec), le débat s’est engagé au cours duquel les différents animateurs de la réunion sont intervenus soit pour répondre aux questions de la salle, soit pour préciser ou apporter des éléments de réflexion, comme notamment Robert Sanquer dans le domaine du transport multimodal.
Cette rencontre a été riche et utile car elle a été l’occasion :
de montrer que les premières semaines d’actions multiformes, dans lesquelles notre parti a bien pris sa place, ont permis de faire reculer le gouvernement et la direction nationale de la SNCF qui sont aujourd’hui contraints de manœuvrer en recul. Mais, malgré ces reculs et un battage médiatique tendant à faire croire que l’essentiel est réglé, rien n’est encore résolu et l’action doit se poursuivre...
de bien situer les enjeux de la politique gouvernementale en matière de transports, et plus globalement de services publics, sa volonté de brader au privé ce qui est rentable et de mettre le reste entre les mains des collectivités territoriales. De bien mesurer aussi l’ampleur du problème, car il ne s’agit pas ici d’une simple affaire locale, mais d’une question nationale et européenne qu’il importe de prendre en compte à ce niveau.
de confirmer l’écho des propositions du parti sur la base desquelles des centaines de pétitions ont déjà été signées à Quimper. Et l’action va se poursuivre pour faire connaître ces propositions et élargir la mobilisation.
de mettre en évidence l’intérêt rencontré par la démarche de rassemblement des communistes, intérêt qui s’est déjà vérifié lors de la campagne du referendum du 29 mai dernier.
Le bureau de la section du pays de Quimper du Parti communiste français.
Le 22 octobre 2005