La publicité est omniprésente (dans les rues, à la télé, à la radio, au cinéma, dans les boîtes aux lettres, au café, sur les vêtements, à l’école, etc.). Nous subissons chacun près de 3 000 publicités par jour et, à moins de vivre sur une île déserte, il est impossible d’y échapper. Changer l’environnement, c’est aussi laisser place à l’imaginaire et sortir de la pensée unique du tout-consommation.
PROPOSITIONS
o la création d’espaces artistiques d’expression libre ;
o une restriction plus importante de l’affichage publicitaire dans les espaces publics : instauration de quotas publicitaires par espace délimité (métro compris) ; pas de publicité aux alentours des écoles ;
o la création d’une " pollutaxe ", sur le principe pollueur-payeur, pour la publicité, quel que soit son support (affichage, audiovisuel, courrier) ;
o une protection des monuments historiques et des jardins ; pas de publicité animée (écrans) ou sonore dans les espaces publics ;
o la suppression de toute publicité commerciale sur les supports audiovisuels publics (télévision et radio), l’encadrement réglementaire de la publicité pour l’audiovisuel privé ;
o une attention portée au contenu publicitaire pour limiter ses effets destructeurs, anti-environnementaux et discriminants ;
o interdiction des publicités destinées aux enfants ;
o à l’instar de la loi Evin pour l’alcool et le tabac, limitation voire interdiction des publicités qui promeuvent des produits nuisibles à la santé et à l’environnement (vitesse automobile, etc. ) ;
o contrôle qui ne se base plus sur la seule autodiscipline des annonceurs. En particulier, redéfinition de la composition du Bureau de Vérification de la Publicité : présence de ministres concernés (santé, environnement, droits des femmes, etc.) et de représentants de l’Autorité contre les discriminations ;
o subventions supplémentaires aux associations de consommateurs (meilleure garantie pour rétablir des informations plus justes) ;
o l’instauration d’un droit de réponse à la publicité : un principe selon lequel les particuliers ou associations (reconnues comme défenderesses d’un intérêt collectif) mis en cause par une publicité, pourraient faire un droit de réponse dans les mêmes conditions que la publicité et payé par l’annonceur.