L’école républicaine avait su intégrer (même si cela fut parfois avec violence...) les peitits bretons, auvergnats, occitans ou basques. Elle est aujourd’hui confrontée à une France "Black-Blanc-Beur", dont elle doit reconnaître la diversité, mais aussi les difficultés d’intégration, et dont elle n’est pas vraiment responsable. De nouvelles méthodes d’intégration doivent émerger, respectant et valorisant cette fois ci les diversités culturelles et sociales, tout en fédérant autour d’un projet démocratique et des valeurs communes d’égalité et de solidarité.
Quelques propositions concrètes :
La construction « d’éco-établissements » HQE et HQS (haute qualité environnementale et sociale) avec redéfinition des espaces favorisant l’ouverture sur le quartier, l’exercice de la citoyenneté, le travail en groupe, l’interdisciplinarité, prévoyant des normes techniques et d’hygiène compatibles avec la fabrication de repas "artisanaux" pris dans des lieux non bruyants...et évitant le recours au service industriel privé. La mise en pratique de comportements éco-citoyens (tri, économies énergie, eau, projets solidaires Pays du Sud...)
La gestion des établissements dans le cadre d’une démarche participative : Une partie des décisions doit être prise localement et démocratiquement (participation des partenaires à la gestion, participation des élèves à l’élaboration du règlement intérieur, maison des lycéens...). On pourrait, comme dans les établissements agricoles, dissocier la fonction de président du CA de celle de chef d’établissement.
L’innovation comme champ d’expérimentation indispensable à l’évolution de l’école , avec au moins un établissement expérimental public par département et par cycle, et un soutien aux mouvements pédagogiques.
Les nouvelles modalités d’organisation pédagogique existent déjà ; ce sont les itinéraires de découverte (IDD), les travaux personnels encadrés (TPE) ou les projets professionnels (PPCP). Ils devraient faire l’objet d’un développement et d’une reconnaissance ;
Une politique de l’Enfance et de la Jeunesse concertée : au sein d’un Etablissement public communal ou inter-communal, l’ensemble des acteurs locaux (parents, élèves, enseignants, travailleurs sociaux, acteurs socio-culturels, élus, aménageurs, services techniques...) auraient à organiser ensemble un partenariat actif, s’appuyant sur les expériences réussies dans le cadre des Projets éducatifs locaux, REP, Contrats de ville, veille éducative...
Travailler à une bonne intégration des publics « différents » ( Personnes handicapées, non-francophones, gens du voyage,...).
Veiller à une égalité des chances garçons/filles et lutter contre les comportements sexistes (introduire des quotas pour limiter la féminisation ou la masculinisation excessive de certaines sections, organiser des activités techniques, culinaires, domestiques, physiques mettant filles et garçons en situation d’égalité...
La prise en compte des préoccupations de développement soutenable dans les disciplines d’enseignement général (management coopératif, économie solidaire, relations Nord-sud)...et dan sl’ensiegnement professionnel, des technologies innovantes et propres (énergies renouvelables, recyclage, agriculture bio, recours aux matériaux économes en énergies et peu producteurs de déchets ... )