Côte d’Or - Gevrey Chambertin - Le 29 octobre 2005
« Tous concernés par la précarisation, construisons ensemble une mobilisation pour une sécurisation de l’emploi et de la formation ».
25 participants (PCF - LCR - ATTAC -UEC)
Eléments essentiels et propositions.
La précarité et le risque de précarisation concerne l’ensemble de la population : étudiants, salariés quelque soit les niveaux de qualification et d’emplois donc tout le monde a besoin de sécurisation tout au long de sa vie. La notion de plein emploi a été re-précisée (pas de volant minimum de chômeurs, emplois stables et qualifiés...). La formation tout au long de sa vie doit être prise comme un élément de création de valeur personnelle et sociale.
A l’université : la précarité existe, l’UEC en lien avec les parlementaires communistes et républicains, travaillent à une proposition de loi pour une allocation d’autonomie pour les jeunes (en formation et/ou étudiants).
Sur l’idée d’un « Réseau national de lutte pour l’emploi » lancé le 22 octobre, il y a eu discussion et comment y participer localement ?
Proposition d’aller vers un collectif départemental où salariés, syndicats, politiques, élus puissent s’informer, lutter et être force de propositions alternatives dans les entreprises, sur l’emploi et sur la formation et auprès des pouvoirs publics.
Des « outils » existent, ou des leviers. A la région, intervention et contrôle par rapport à la formation. Il est prévu dans le programme de la gauche, la création d’un observatoire par rapport aux délocalisations. Les pôles de compétitivité amènent la compétition entre territoires et salariés, il faut retravailler la politique des filières industrielles. Le soutien aux projets alternatifs des représentants des salariés.
L’évaluation des aides publiques aux entreprises (la commission existe). Nécessité de faire fonctionner, d’utiliser ces moyens. L’utilisation de l’argent a été posée : comment utiliser l’argent bancaire autrement à court et long terme.
« Pourquoi et comment se battre pour des services publics modernes et efficaces ? »
avec Marie-Claire Culié. 35 participants dont CGT EDF, ATTAC - LCR
Les services publics : piliers de la République ; les défendre c’est faire un choix de société « L’homme au cœur de la société » donc placer les SP hors du secteur marchand, hors AGCS.
Le vote du 29 mai allait dans le sens de la défense des services publics, du refus du leur privatisation.
Services publics : pas un amortisseur social des méfaits du capitalisme, mais un instrument de transformation de la société, de progrès social et de développement durable.
TOUS les services publics sont attaqués en France (comme ils le sont en Europe et dans le monde).
Des exemples sont donnés.
La santé : le CHU de Dijon et maison de retraite d’Is sur Tille manquent de moyens budgétaires.
La poste : fermeture et/ou transformation des bureaux de poste surtout en zone rurale (ex : Blaisy bas) alors qu’il y a de l’argent.
L’éducation nationale : dépréciation et mise en concurrence des établissements.
EDF : l’avenir : risque sur les factures à venir avec ouverture du capital (= privatisation)
SNCF : privatisation à « petits pas » la SNCF fait tout pour être « victime » du privé.
les S.P. mobilisent des masses financières énormes, ce dont les capitalistes ne veulent plus.
Constat que les citoyens veulent débattre de ce qu’est le service public, et de leur création.
Propositions
Pour les services publics : il faut les défendre et aussi les moderniser (évolutions des sciences et techniques et des attaques subies), les étendre à d’autres domaines (eau, médicaments, logement).
Il faut les moderniser : en réformant les conseils d’administration (1/3 des usagers, 1/3 des salariés, 1/3 des élus)
Il faut prévoir leur financement en créant un pôle financier public.
Sur l’énergie : aller vers un pôle public de l’énergie avec la fusion EDF/GDF, intégration d’autres énergies, le contrôle et la démocratisation.
Les médias : il faudra qu’ils jouent leur rôle d’information pluraliste et de connaissance.
Action.
démultiplier les initiatives pour les défendre, expliquer comment se sont créés les SP, conquêtes avec les poussées populaires.
Partir du vécu des gens, pour rassembler sur cet enjeu
Le contenu nécessaire pour une autre politique ne doit pas se faire entre états majors de gauche, mais avec les citoyens.
Quelle force politique crédible pour ce projet alternatif ?
Il faut une politique crédible, donc avec un contenu clair.