Finistère - Rosporden - Le 22 novembre 2005
Nombre de participants-es : 120
Forum à l’initiative : de la section PCF de Rosporden
Avec la participation : d’ATTAC, du CESR
Intervenants : Patrick LE HYARIC - Olivier LE PICHON (CESR CGT) - Eric LE BOUR Conseiller régional PCF, maire adjoint de Kernével - Christophe OSSWALD (ATTAC)
Le thème traité : emploi et pouvoir d’achat
Qui est intervenu dans le débat ? des militants et des responsables syndicaux, des citoyen-ne-s de la société civile, salarié-e-s du privé, des agriculteurs, des militant-e-s politiques (LCR-PCF-PS), une responsable de petite entreprise, du personnel d’encadrement du commerce et des salarié-e-s du commerce, un salarié ANPE
Les éléments essentiels du débat : Comment peser sur les choix économiques quand le pouvoir politique a pour premier objectif, la volonté de servir au mieux les intérêts du capital. Comment lorsque le potentiel économique d’une région disparaît à cause surtout des délocalisations permettre aux jeunes de vivre et de travailler au pays. Manque de moyens et de temps des petites entreprises qui pourraient embaucher si elles bénéficiaient des mêmes aides que celles accordées aux grands groupes. Attention ! bien faire la différence entre entreprises artisanales et entreprises de sous-traitance et autres centrales d’achats qui sont l’émanation des grands groupes.
Nécessité pour les forces progressistes de lutter aux côtés des chômeurs. Contrat Nouvelle Embauche, RMI, précarité, comment lutter contre la bataille idéologique de la droite qui fait de la main-d’œuvre un marché et qui fait pression sur les rémunérations. Chômage, précarité en hausse : 27% des offres ANPE sont des CDI contre 40% il y a 5 ans, et 70% des offres proposées concernent l’intérim. 1 SDF sur 3 est un salarié.
Les propositions formulées par le Forum :
nécessité d’adapter la formation au paysage économique en sécurisant les parcours des salariés tant en matière d’emploi que de formation professionnelle permanente.
Resserrer l’échelle des salaires (pour moins de disparités dans les rémunérations)
Reparler de la redistribution des richesses et pas seulement du partage des richesses
Remplacer la « loi de la jungle » absorption/fusion/concentration et taxer les grosses entreprises qui ne participent pas à la richesse nationale.
Agriculture : rémunération équitable des producteurs qui consisterait à payer la qualité, plutôt que la quantité, et qui serait proportionnelle à l’investissement en moyens humains et à la préoccupation environnementale au lieu de dilapider les aides publiques comme on le fait actuellement pour empêcher de produire (quotas laitiers etc).