« En France métropolitaine, en moyenne, une femme meurt tous les quatre jours des suites de violence au sein du couple » d’après un recensement national des morts violentes survenues au sein des couples en 2003 et 2004 .
Une femme sur dix déclare avoir été victime de violences de la part de son conjoint ou ex-conjoint dans les douze dernier mois .
Toutes les enquêtes menées, prouvent que les violences conjugales touchent tous les milieux sociaux et toutes les catégories d’âge.
Seulement 8 % des femmes victimes de ces violences osent porter plainte et 6% de ces plaintes ont des suites judiciaires. La honte, s’ajoute souvent à la douleur physique, cependant, elle ne doit pas être du côté des agressées mais des agresseurs. L’Etat ne peut ignorer la dramatique réalité vécue par ces milliers de femmes.
Dire que c’est inacceptable ne suffit pas. L’Etat doit mettre les moyens nécessaires, en terme de protection des victimes, de lieux d’accueil et d’hébergements d’urgence, d’attribution de logement et apporter des aides financières aux associations qui luttent contre un tel fléau au lieu de diminuer leur budget.
Le 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, de nombreuses initiatives sont prises dans toute la France pour ensemble, dire « Non aux violences. »
Le PCF soutient toutes ces actions et appelle à manifester le 25 novembre à Paris avec toutes les associations féministes de lutte pour les droits des femmes à partir de 18 heures devant le cimetière du Père Lachaise (M° Père Lachaise).
Laurence Cohen, membre de la direction nationale du PCF, participera, pour le PCF à la conférence de presse commune, du 24 novembre, afin de soutenir la proposition d’une loi cadre contre toutes les violences faites aux femmes, proposition élaborée conjointement entre associations et partis politiques.
Parti communiste français
Paris, le 23 novembre 2005.