Trop de Français issus de l’immigration sont traités comme des citoyens de seconde zone dans notre pays. Quel crédit un jeune peut-il porter à la République lorsqu’il se fait systématiquement rejeter lorsqu’il recherche un emploi, un logement, ou même simplement lorsqu’il sort avec des amis du simple fait de son nom, de sa couleur de peau ou de son adresse ?
Face aux réponses d’inspiration anglo-saxonne, qui consistent à introduire de nouvelles « discriminations », nous devons privilégier les solutions républicaines c’est-à-dire d’abord faire appliquer la loi :
Aucune discrimination sans sanction : actuellement, très
peu de condamnations sont prononcées. Les services de police seront donc renforcés pour confondre systématiquement les comportements hors la loi et les magistrats seront formés au traitement judiciaire de ces faits.
Un « plan pour l’égalité » doit également permettre la promotion sociale de jeunes issus de tous les lycées de métropole et d’outre-mer notamment pour accéder aux classes préparatoires aux grandes écoles et aux établissements
universitaires qui sélectionnent à l’entrée.
Chaque année sera organisée une conférence annuelle des
partenaires sociaux et acteurs de la société civile sur les
questions liées aux discriminations.
Un bilan de l’égalité des chances, à l’instar du bilan social, obligera chaque entreprise publique et privée à évaluer
annuellement sa politique de recrutement.
L’abrogation de la loi du 23 février 2005 votée par la droite
soulignant les bienfaits de la colonisation et développement
d’une grande politique de mémoire de l’immigration en France.