La france bénéficie de ressources, en sol et en eaux, favorables aux productions agricoles diversifiées. Avec ses atouts naturels et ses savoirs ancestraux, l’agriculture et les industries de l’alimentation française pourraient par une réorientation de la PAC (politique agricole commune de
l’Union européenne) contribuer à garantir des revenus aux travaux des paysans, dynamiser les territoires de la ruralité indispensables aux équilibres environnementaux et sociaux, garantissant qualité et sécurité alimentaires par :
Un prix minimum des produits pour les producteurs ;
L’intervention pour compenser la baisse conjoncturelle des prix et des inégalités de production par des aides publiques modulées et plafonnées ;
Le « retour » à un mécanisme jumelant la préférence communautaire et des actions de coopérations avec les pays du sud ;
Le maintien et le développement des services publics dans une ruralité
vivante ;
Retirer les produits agricoles et alimentaires des négociations internationales de l’OMC.