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Culture - médias

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Il faut ici définir, au regard d’une conception de la société centrée sur l’égalité et la solidarité, ce qui doit être relever du service public : en définir les champ, (ce qui implique reconquêtes et extensions), les modalités de gestion démocratisée, et, selon les secteurs, les types de financements.

Messages de ce forum :
par Radio Rouge le 31/07/06
Un podcast "100% à gauche"
par Jacques AYNIÉ, retraité EDF le 04/12/05

Face au détournement des connaissances, pour des actions en conscience

Il me semble que les débats en cours ne mettent pas suffisamment l’accent sur le rôle et le poids des médias, bien que des propositions intéressantes aient été formulées. Et pourtant, il apparaît que de plus en plus de personnes se rendent compte et dénocent la partialité des informations dans les domaines du social et du politique notamment sur les ondes de l’audiovisuel public. Nous savons qu’aujourd’hui, plus que jamais, les moyens de communictaion sont des armes qui garantissent la poursuite de l’ultra libéralisme économique puisqu’ils ne favorisent pas l’expression du pluralisme environnat.

Dernièrement, les exemples sont légions, du conflit de la SNCM aux évènements dans les cités urbaines, mais ils doivent nous interpeller au quotidien
-  lorsque le site Internet de Télé-Matin (A2) ne fait pas apparaître le lien avec le site de l’Humanité alors qu’il le fait pour tous les autres journaux nationaux ;
-  lorsque le conseiller politique de Sarkozy fait la une des journaux de France-Inter, un dimanche (4/12) pour avoir édicté une soit disante proposition d’avenir dans un club tellement fermé qu’il est inconnu alors que rien ou pratiquement rien n’a été dit sur le forum national du 26/11 pour une alternative avec la Gauche. Il faudrait des pages pour dénoncer ces pratiques anti démocratiques sur les seuls médias du service public (qu’est-ce que ce doit être sur les autres)

Personnellement, comme certainement d’autres démocrates, je me permet d’intervenir directement auprès des rédactions (A2 - France-Inter) sans pour autant avoir de réponse.

Ne faudrait-il pas organiser ces dénonciations isolées afin qu’elles aient plus de poids dans l’immédiat et qu’elles se multiplient.

Ne faut-il pas travailler sur les moyens du service public de l’information pour garantir une impartialité indépendante des milieux du libéralisme mais aussi du bipartisme UMP/PS.

L’intervention citoyenne et populaire est indispensable dans les entreprises, dans la cité pour concrétiser l’ambition d’une politique économique en rupture. Mais n’est-elle pas tout aussi indispensable pour garantir la démocratie dans l’information.

L’action est d’autant plus efficace qu’elle est mise en œuvre en toute connaissance des causes

par Christian de CROP Membre du Comité pour une Europe Solidaire & Sociale le 25/11/05

Tout d’abord merci aux créateurs de ce site.

Faisant parti d’un "Comité pour une Europe Sociale" à Rueil-Malmaison (92), je me suis proposé d’animer un groupe de travail sur le thème "information et citoyenneté" et je constate que la refexion avance, que des groupes de travail ont planché sur le sujet.

Ma refexion porte plutôt sur "le comment " car j’ai constaté jusqu’à présent une paralysie militante se traduisant en non-action dès que l’on aborde ce thème avec des compagnons de lutte de tous horizons.

L’odieuse et inquiétante campagne en faveur du OUI à mis en lumière d’une façon irréfutable ce que d’aucun annoncait , à savoir qu’une poignée de personnes s’autoprocalamant "journalistes", ne sont en fait que les porte-paroles d’une idéologie ultra-libérale.

Mon interrogation est donc la suivante :

Comment mes compagnons de lutte aux reflexes militants si affutés lorsqu’il s’agit de lutter contre une fermeture d’entreprise, contre une injustice dans un quartier, empêcher une expulsion, protéger un "sans-quelquechose", restent sans moyens dès lors que l’on aborde le problème de l’action afin d’exiger une nformation digne de ce nom.

Dans toutes nos luttes passées, nous ne nous sommes jamais posé la question de légitimité de ces luttes mêmes si souvent, elles ont été qualifiées d’illégale par nos adversaires.

Je crois qu’il devient urgent et indispensable de retrouver cette même approche pour ce qui concerne cet immense enjeu qu’est la reconquète de nos libertés à travers une information digne de ce nom.

Pour nos adversaires, il est indspensable de gagner d’abord les batailles idéologiques AVANT de prendre les mesures techniques. C’est le cas pour :

-  les 35h, qui seraient source de tous les ennuis de notre pays...
-  du service public non rentable, ruineux pour la nation...
-  de la retraite à 60 ans qui serait d’un autre age et qu’il faut prolonger...
-  de la Sécurité Sociale, valable en 1946 mais plus aujourd’hui...
-  du Code du Travail, qu’il conviendrait d’adapter aux "réalités"...
-  etc...etc...

Nous devons maintenant faire barrage à cela.

Des actions pourtant simples sont possibles :pourquoi ne pas boycotter (avec lancement d’une campagne nationale), les informations télévisées (ce ne serait evidemment qu’une action).

Pourquoi ne pas inonder toutes les rédactions de courrier, mails, exigeant la vérité et une vraie information, avec des débats pluralistes.

Je suis convaincu que si tous les français, sensibles à ce sujet, engageaient ce type d’action toute simple, il y aurait très rapidement des effets importants. je rappelle que 75 % des français estiment ne pas bien être informés !

je serais heureux de lire vos réactions sur ce sujet avec mes fraternelles salutations.

Christian de CROP

le 18/11/05

* Démocratisation de l’information

La majeure partie de l’information en France est aujourd’hui directement contrôlée par la grande bourgeoisie. Il est impossible de démocratiser le pays sans mettre fin à cette situation, tant les grands médias sont devenus les porte-parole des intérêts du grand capital. Toute tentative pour remettre sérieusement en question la mainmise du grand capital sur la société se heurterait à une immense campagne médiatique réactionnaire. C’est pourquoi l’assainissement du « quatrième pouvoir » est urgent et nécessaire. Il faut, de plus, en finir avec la dictature de l’audimat qui s’exerce au détriment de la qualité des programmes : Nationalisation et remise aux grands courants d’opinion des monopoles capitalistes de l’information et des titres de presse jouissant d’un monopole régional, selon l’exemple des ordonnances de 1945 sur la presse. Plafonnement des salaires des journalistes et interdiction du cumul de la profession de journaliste avec tout emploi au service des grands groupes capitalistes (consultant, analyste financier, conseiller en communication etc.).

extrait du programme du PRCF  : www.initiative-communiste.fr

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Le : 09.11.2005
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