par Christian de CROP Membre du Comité pour une Europe Solidaire & Sociale le 25/11/05
Tout d’abord merci aux créateurs de ce site.
Faisant parti d’un "Comité pour une Europe Sociale" à Rueil-Malmaison (92), je me suis proposé d’animer un groupe de travail sur le thème "information et citoyenneté" et je constate que la refexion avance, que des groupes de travail ont planché sur le sujet.
Ma refexion porte plutôt sur "le comment " car j’ai constaté jusqu’à présent une paralysie militante se traduisant en non-action dès que l’on aborde ce thème avec des compagnons de lutte de tous horizons.
L’odieuse et inquiétante campagne en faveur du OUI à mis en lumière d’une façon irréfutable ce que d’aucun annoncait , à savoir qu’une poignée de personnes s’autoprocalamant "journalistes", ne sont en fait que les porte-paroles d’une idéologie ultra-libérale.
Mon interrogation est donc la suivante :
Comment mes compagnons de lutte aux reflexes militants si affutés lorsqu’il s’agit de lutter contre une fermeture d’entreprise, contre une injustice dans un quartier, empêcher une expulsion, protéger un "sans-quelquechose", restent sans moyens dès lors que l’on aborde le problème de l’action afin d’exiger une nformation digne de ce nom.
Dans toutes nos luttes passées, nous ne nous sommes jamais posé la question de légitimité de ces luttes mêmes si souvent, elles ont été qualifiées d’illégale par nos adversaires.
Je crois qu’il devient urgent et indispensable de retrouver cette même approche pour ce qui concerne cet immense enjeu qu’est la reconquète de nos libertés à travers une information digne de ce nom.
Pour nos adversaires, il est indspensable de gagner d’abord les batailles idéologiques AVANT de prendre les mesures techniques. C’est le cas pour :
les 35h, qui seraient source de tous les ennuis de notre pays...
du service public non rentable, ruineux pour la nation...
de la retraite à 60 ans qui serait d’un autre age et qu’il faut prolonger...
de la Sécurité Sociale, valable en 1946 mais plus aujourd’hui...
du Code du Travail, qu’il conviendrait d’adapter aux "réalités"...
etc...etc...
Nous devons maintenant faire barrage à cela.
Des actions pourtant simples sont possibles :pourquoi ne pas boycotter (avec lancement d’une campagne nationale), les informations télévisées (ce ne serait evidemment qu’une action).
Pourquoi ne pas inonder toutes les rédactions de courrier, mails, exigeant la vérité et une vraie information, avec des débats pluralistes.
Je suis convaincu que si tous les français, sensibles à ce sujet, engageaient ce type d’action toute simple, il y aurait très rapidement des effets importants. je rappelle que 75 % des français estiment ne pas bien être informés !
je serais heureux de lire vos réactions sur ce sujet avec mes fraternelles salutations.
Christian de CROP