Parce qu’il n’y a pas de bien plus précieux que la santé, elle ne doit pas
être une marchandise. Les inégalités doivent être combattues. Les progrès
scientifiques peuvent permettre aujourd’hui à tous d’accéder à un haut
niveau de santé. Il faut s’en donner les moyens avec une grande réforme du
système de la santé et de la protection sociale :
Annuler la réforme Douste-Blazy qui instaure une médecine à deux vitesses et ouvre la voix à la privatisation de la Sécu ;
Donner la priorité à la prévention ; aller vers le remboursement à 100% par la Sécu ;
Arrêter la casse de l’hôpital public et lui donner les moyens de son développement en formant et en embauchant les personnels médicaux et paramédicaux nécessaires : 9 300 médecins et 40 000 infirmières par an ;
Créer un pôle public et citoyen du médicament afin de combattre les
logiques financières dans ce domaine crucial ;
Réorganiser l’ensemble du système de soins, notamment en développant les
réseaux villes-hôpitaux et en donnant des droits nouveaux aux salariés, aux
usagers et aux élus ;
Démocratiser l’assurance maladie en confiant sa gestion aux assurés
sociaux, lui donner de nouveaux moyens financiers par l’augmentation
de la cotisation patronale et une cotisation additionnelle sur les revenus
financiers des entreprises.