A nouveau, notre peuple subit le développement d’un chômage massif qui
ravage la vie de millions de femmes, d’hommes et de familles, et pourrit la société. Les employeurs prennent prétexte des progrès technologiques, des changements rapides dans la production, pour exiger la casse du Code du travail et de la sécurité de l’emploi. Ce sont des choix antisociaux, et à courte vue. Il est au contraire possible d’aller vers la disparition de toutes formes de chômage et de précarité en conciliant sécurité de vie, hausse des qualifications et efficacité. Nous proposons pour cela :
Un système de Sécurité d’emploi ou de formation assurant à chacun-e
un emploi, ou une formation pour revenir par la suite à un meilleur emploi, avec une garantie de bons revenus et de droits. Cela implique un progrès majeur du Code du travail, qui fera l’objet d’une concertation nationale pour mettre en place et étendre graduellement :
De nouveaux types de contrats de travail,
garantissant à tous les salariée-s, en cas de perte de leur emploi, un droit à formation avec maintien du revenu.
De nouvelles institutions,
avec de nouveaux pouvoirs des salarié-es pour organiser le passage sans chômage d’un emploi à un autre ou d’un emploi à une formation, en vue d’un meilleur emploi.
Un financement fondé sur des concours publics contrôlés, une modulation des cotisations patronales (bonus/malus) selon les efforts réels pour l’emploi, la formation, les salaires, et le développement du crédit à très bas taux pour les investissements utiles créateurs d’emplois. Une nouvelle loi sur la formation professionnelle mobilisant les moyens de l’État des régions et des entreprises au service de l’application d’un droit pour tous à une élévation continue de
la qualification.